» Numéro de février 2017
Face à la médicalisation de plus en plus grande de la fin de vie, l’éloignement géographique, le manque de temps ou la peur de ne pas savoir faire des proches et des amis, les personnes touchées par la maladie grave, la fin de vie et le deuil, se retrouvent isolées de la société, vivant trop souvent la double peine de l’épreuve et d’une forme d’abandon.
Les accompagnants bénévoles par leur présence et leur écoute, témoignent alors de la solidarité de la société avec les personnes au moment où elles sont particulièrement vulnérables.
Cette présence humanise ces moments cruciaux et rend sa dignité à la personne et à ses proches .
La personne en fin de vie n’est pas un mort en puissance, mais un vivant en faiblesse.